Appel d'Amiens

Empreinte numérique

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Source: {"body":{"fr":"<p>Dans une société, ce qui tient les gens debout c’est le projet. Le projet peut être la promesse de l’autre, le vivre ensemble. Mais pour bien vivre ensemble il indispensable de faire des choses ensemble. Dès lors les communs prennent sens. Nous avons besoin des autres pour faire des choses en commun. En abolissant la monarchie les républicains en 1792 ont ouvert à tous l’espace où s’exprime la volonté de décider pour l’ensemble de la communauté. Dans ce nouvel espace, les individus sont devenus citoyens. Ils ne sont plus les sujets du roi et ne sont plus enfermés dans l’identité que leur a donnée l’appartenance à un métier, à une origine, à groupe. La nation c’est cette idée, ce concept qui est censé rassembler dans une même communauté, chacun de ses membres. Notre commun c’est d’abord cette ambition commune que nous avons comme citoyen de France et membre de notre République.&nbsp;</p><p>Elle éveille les consciences et prépare les individus aux enjeux tels que la transition écologique et sociale</p><p>Les communs sont une école de la démocratie et de la citoyenneté. En ce sens, on assiste aujourd'hui à l'émergence d'initiatives citoyennes et de leur foisonnement dans de nombreux domaines comme l'énergie, le logement, la mobilité, l’emploi, économie sociale et solidaire… Désormais une offre orientée « communs » propose de vraies alternatives aux offres étatique où marchandes. Il existe chez les citoyens une double motivation à participer à leur fonctionnement d’une part, le souhait de créer une nouvelle société avec de nouvelles règles et d'autre part, le besoin d'utiliser autrement des ressources dans un contexte sanitaire, économique et social compliqué. Durant cette crise sanitaire, la renaissance des mutualisations, des coopérations, des actions d’entraide se sont multipliées. Nous y voyons le signe d’une poussée vers un nouvel avenir en matière écologique, social, économique et démocratique.&nbsp;Nous sommes au cœur d’une crise systémique, une nouvelle phase de l’histoire de l’humanité qui nous conduit à rechercher collectivement des solutions pour préserver nos communs naturels, vivants, climatiques, alimentaires, économiques et sociaux basés fondamentalement sur le partage, la bienveillance, la coopération plutôt que la concurrence, la démocratie authentique. </p><p><strong>Biens communs, bien publics </strong></p><p>En République, les citoyens décident que la puissance publique doit se soumettre à leur volonté d'hommes libres et émancipés. L’État n'est plus la propriété de quelques-uns mais le moyen d'agir pour le bien commun. C'est pourquoi la loi sa valeur universelle et l'outil utilisé pour imposer l'intérêt général face aux intérêts particuliers. La somme des intérêts particuliers ne forme pas l'intérêt général car ils sont contradictoires entre eux et entrent en concurrence, de même que la volonté générale ne peut être divisée en plusieurs intérêts particuliers, la République est indivisible. Elle est aussi laïque et elle préserve de la sphère publique de la concurrence entre croyances. Elle uni les citoyens par un lien politique d'autant plus fort qu'il est librement consenti.</p><p><br></p>"},"title":{"fr":"Les communs, la République et la démaocratie "}}

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